lundi 16 mai 2011

ailleurs

Petite, je croyais appartenir à un monde bien différent. Je ne savais pas le mépris. J’ignorais la condescendance. Même la justesse de ces mots. Même l’indifférence qu’apporte ce statut d'indienne. Je ne savais pas, mais je voulais être quelqu’un d’autre. Dans la même blancheur. Parce que le monde est petit, et je suis toute idiote de rêver d’un monde grand, dans lequel chacun saurait ce qu’il est. Dans lequel chacun aimerait ce qu’il est.

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